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Devant jouer un rôle de signal fort, la conception du projet s’est axée autour d’un élément architectural emblématique et d’un traitement paysager singulier, permettant ainsi de capter l’attention des visiteurs et touristes aux portes de la plaine d’Alsace. La localisation particulière du projet, situé sur l’île du Rhin à proximité immédiate de la frontière allemande mais aussi des villes médiévales de Breisach et Neuf-Brisach, nous a conduit à concevoir notre proposition autour des lignes de force parallèles au fleuve, tel un « bateau » immobile s’appuyant sur la plateforme actuelle jusqu’à sa proue.

L’édifice haut et linéaire est inspiré des cribs qui s’apparentent à de grandes armoires extérieures de stockage des épis de maïs. Cette conception architecturale offre des pièces à vivre, bureaux, lieux d’exposition, cafétéria, s’inscrivant dans ce parallélépipède tels des tiroirs actionnés dans un meuble de quincaillerie.

Le projet paysager vient conforter cette verticalité en offrant un véritable parc s’entremêlant au bâtiment. À son sommet, une immense plateforme belvédère se développe sur toute sa surface, offrant des vues exceptionnelles sur le site et outre-Rhin.La structure complètement colonisée par des plantes grimpantes est également composée de terrasses conviviales, de salles de fraîcheur, de petits salons urbains ainsi que d’aires de jeux et de potagers aériens.

Le projet temps à « faire avec »… Faire avec l’existant, en démolissant le moins possible en réintégrant l’école du Ried Nord dans le potentiel du programme. « Faire avec » en pensant l’espace public couvert ,la Halle couverte, finalement inscrite sous le toit protecteur de l’école pour ne pas avoir à reconstruire une halle dans le parc.

La frugalité ne s’oppose pas à la créativité, à l’ambition. Plutôt que de multiplier les événements, les installations, nous proposons un geste unique qui sert à la fois la fonctionnalité des locaux mais également la mise en scène des lieux.

Offrant ainsi un dialogue subtil entre architecture et paysage, une passerelle vient s’inscrire telle une promenade en lien avec le végétal. Tour à tour cheminement, auvent, ombrière, abris, cabanes, support de jeux… tout en accompagnant le visiteur au nouveau sol à R +1, cette structure vient allier tous les éléments, réglant ainsi tous les problèmes d’accessibilité, tout en imprimant au parc une identité des lieux et des zones d’usages différenciés.

Nous avons également voulu faire en sorte que le parc soit le générateur de toutes les mobilités. La grande passerelle à faible déclivité a donc été créée comme élément fondateur et fédérateur du projet afin de rendre accessible en tout temps et à toutes heures les maisons du peuple

Entre l’hôtel de ville et l’église Saint-Barthélemy, les deux édifices qui l’identifient, la grand-place de Mouscron déploie ses façades, sous forme d’arc tendu, dans une joyeuse cacophonie architectural.

Ce lieu, situé au cœur du centre-ville était inféodé à la voiture avec son parking de plus d’une centaine de places. L’un des enjeux du projet a été de diminuer considérablement le nombre de stationnement et de réorganiser le dispositif de circulation à fin de libérer des surfaces piétonne propice aux ambiances urbaines qualitatives tout en maintenant les fonctions essentielles au développement économique de l’hyper centre.

Le stationnement a été repositionné en nombre limité sur le flanc Est. Il est desservi par une voirie moins présente réorganisée en zone 30 où circulent également les transports en commun.

La place est redevenue un vaste espace central où les courbes des caniveaux résonnent avec le calepinage en lames de pierre bleues du Hainaut travaillées en diverses finitions.

Mouscron a tout pour plaire aux amateurs de folklore, de bals populaires, de rassemblements  et autres activités insolites. Sa Grand’place réaménagée est le lieu d’animation et de convivialité à l’image de sa tradition festive. La fête des Hurlus, symbole mouscronnois, est incontournable dans cette ville située à la frontière française.

Au XVIe siècle le Hurlus hurlait sa liberté face au roi Philippe II et son gouverneur le duc d’Albe. Depuis 1974 revêtus de l’habit des gueux, il hurle les libertés des habitants de Mouscron.

Projet réalisé au sein d’atelier Villes et Paysages.

Avant d’être une promenade prisée par les Barisiens, les quais de l’Ornain étaient un grand parking régulièrement saturé de voitures.
Du pont Notre Dame classé au patrimoine historique de la ville, les vues vers les anciennes halles ne dévoilaient que berges bétonnées et garde-corps délabrés.
C’est au court de l’aménagement du secteur de Bar la ville , de la rue Excelmans et du parking de l’hôpital que la nouvelle municipalité a voulu rendre aux habitants, le contact à l’eau.
Une promenade faite de terrasses successives en encorbellement sur la rivière a été proposée puis réalisée.
Les grands voiles de béton faisant office de quais, véritables barrières infranchissables, ont été découpés laissant place à des belvédères sur différentes hauteurs s’égrainant sur une centaine de mètres. Des garde-corps transparents à large main courante en bois, pourvus d’une signalétique didactique renseignant sur la faune et la flore de la ripisylve, ceinturent autant de poste d’observation.
De grandes jardinières en robe de lasure dorée, un petit amphithéâtre composé de gradins de bois avec assises en béton fibré haute performance, un éclairage thématique et une œuvre d’art remis au « goût du jour » sont autant d’éléments qui viennent enrichir le projet.
Projet réalisé au sein d’atelier Villes et Paysages.

A Bar le Duc, non loin de l’Église Notre Dame et par une journée ensoleillée, vous pourrez trouver l’ambiance d’une petite ville du nord de l’Italie. Les façades nouvellement ravalées et le revêtement en pierre de calcaire beige, ocre et terre de Sienne lui donnent cette nouvelle identité.
Ville dynamique et accueillante, elle allie patrimoine architectural et activités d’aujourd’hui : commerces et services dans un cadre urbain de grande valeur. Toutefois, la prédominance de la voiture nuit aux autres usagers et à la qualité de l’espace urbain.
L’ancien parc de l’hôpital, assez désuet, a été remplacé par un parking de proximité permettant de libérer le stationnement des rues principales au droit des commerces. Des noues architecturées et de nombreux cerisiers à fleurs composent cette cour vouée au stationnement.
Face à l’office du tourisme, une petite place en pas d’âne avec des jets d’eau s’est imposée en lieu et place du carré enherbé entouré d’une imposante grille chargée d’histoire.
Le pont Notre-Dame a également fait l’objet d’un « lifting », tant au niveau du revêtement de surface, de la couleur du garde-corps que du tablier emballé d’acier corten. C’est le point de départ de la promenade en encorbellement le long de l’Ornain. L’aménagement des berges privilégie le contact à l’eau, dorénavant la ville se tourne vers la rivière.
La rue Maginot et le boulevard de La Rochelle ont vu leurs dimensions revisitées. Le minimum a été conservé comme voie de circulation, laissant de grands espaces dégagés pour la déambulation sur les trottoirs. Quelques places de stationnement sont intercalées dans un mail asymétrique composé d’érables freemanii. Le calcaire se poursuit sur toutes les surfaces piétonnes, identité urbaine et visuelle de l’axe majeur. La transformation de la ville s’accompagne d’un mobilier spécifique : des grilles d’arbres, des corsets de protection et de longues banquettes multifonctionnelles.
Pour parfaire les aménagements, des ambiances lumineuses particulières révèlent la grande qualité du cadre urbain de la ville basse.
Projet réalisé au sein d’atelier Villes et Paysages

La requalification du parvis du Mudaac représente un enjeu de taille pour la ville d’Epinal. Donnant sur une des artères d’entrée principale de la ville, l’objectif est de faire de ce lieu un espace attrayant et qualitatif tout en préservant la fonctionnalité de circulation de la rue qui jouxte le parvis.

Le musée est situé dans un contexte naturel, à l’embranchement de deux cours d’eau, la Moselle et le canal des Grands Moulins. Le parti pris du projet est de mettre en avant ce contexte naturel et de le valoriser. Le parvis du musée est conçu comme une extension du jardin en connexion à la ville, mêlant ainsi harmonieusement végétalisation, sol perméable et lieux d’exposition extérieurs.

Nous avons créé un lieu à l’intersection du parvis et de la potentielle promenade qui se dessine entre la Moselle et la façade du Musée. Il s’agit d’un jeu de deux plateaux successifs permettant de s’approcher au plus près de l’eau et offrant des espaces de rencontre sur les longs gradins prévus à cet effet.

Traité en platelage bois et support de nombreux totems de signalétiques sculptés dans des grumes, ce lieu met en scène le symbole du savoir-faire spinalien.

La réflexion menée sur le parvis a été aussi l’occasion de permettre une projection des lieux à plus long terme.  Ainsi la promenade longitudinale en ripisylve créera la jonction avec le jardin du musée situé à l’arrière, le nouveau belvédère en proue et le futur passage à gué menant au parc du cours.

Le projet d’aménagement du nouveau CARING (Centre d’Alerte Rhénan d’Informations Nautiques) concerne autant un bâtiment neuf que les aménagements de scénographie extérieurs.
Ils doivent tout deux répondre à divers besoins liés au fonctionnement de VNF, mais également à une fréquentation touristique.
Trois grandes zones se distinguent dans la composition du plan masse paysager.
La première est le parking d’accueil du public dont la fréquentation reste modérée.
Une noue asymétrique constituée d’une bande de graviers roulés récupère l’ensemble des eaux de surface. Les cheminements orientent les visiteurs vers la seconde zone, l’espace de scénographie pédagogique.
L’exposition pérenne a été conçue comme un écho aux péniches qui naviguent sur le fleuve. Toute en linéarité et avec un grand rampant descendant, les visiteurs qui la parcourent se sentirons dans une véritable ambiance de cale sèche à ciel ouvert.
Enfin la troisième et dernière zone est constituée du parking réservé au personnel de VNF. Tout comme le premier, les places de stationnement sont en revêtement perméable, et un cheminement permet de mener les employés jusqu’au nouveau bâtiment.

Le réaménagement du Pôle d’Échanges Multimodal de Saint-Dié-des-Vosges est l’occasion pour le quartier de la gare de se doter d’un lieu de fonctionnalité accompagné d’un véritable espace public contextualisé. L’enjeu est d’implanter un parking respectueux de l’environnement de 150 places environ, de proposer du stationnement pour la dépose-minute et les taxis, de réorganiser l’accès aux différentes lignes de bus et navettes tout en préservant un grand parvis généreux adressé à la gare. Premier lieu de sortie pour les voyageurs, il est conçu comme une véritable portion du paysage montagnard vosgien. Croûtes de pierre, grumes de bois, essences végétales locales, font résonance au biotopes environnants. Sont ensuite organisées de longues déambulations parallèles à la rue de la gare, favorisant la place des piétons, des cycles et de l’ensemble des modes doux, agrémentées d’arbres d’alignement plantés en séquences et de mobiliers urbains appropriés. L’aménagement proposé repose sur une gestion alternative des eaux de pluie prises en charge par un système de noues paysagères plantées conçues en vase communiquant. Les revêtements de sol sont pensés pour favoriser l’infiltration in situ au maximum et cela en tenant compte d’une problématique de sol contaminé par un passé industriel du site. Un hangar SNCF, une garage à vélo de 50 places et deux abris bus seront également réalisés dans le cadre de cette opération.

Formidable accélérateur du renouvellement urbain, le tramway mulhousien a pour premier objectif de faciliter la mobilité douce au sein de la ville. Il est vecteur d’embellissement paysager. Il redessine les espaces qu’il traverse et apporte un nouveau dynamisme dans la composition urbaine de Mulhouse, notamment en créant davantage d’espaces pour les piétons et cyclistes.
Le tramway suit deux axes, l’un d’est en ouest et l’autre du nord au sud. Le premier, la « ligne verte », s’appuie sur un contexte paysager dominant. Il renforce ce patrimoine « naturel » urbain avec une plateforme et ses abords enherbés et plus de mille arbres plantés.
L’axe nord sud relie les faubourgs, c’est la « ligne des archipels ». Elle symbolise la conurbation de l’ensemble des cités ouvrières et petites villes le long de cet axe. Inscrite dans un corridor plus serré, elle vient révéler le passé industriel de la ville, auquel les différentes émergences de l’aménagement font références : station, éclairage public, mobilier urbain. Le faisceau se fait plus discret, la plateforme en stabilisé est plus étroite et laisse place au dessin de la bordure comme un fil conducteur. Par petite touche, les espaces sont redessinés dans le même vocabulaire urbain des quartiers traversés. Des arbres en alignement en nombre soulignent fortement cet axe de déplacement.
Au croisement des lignes, de nouvelles centralités se créent. Ce sont les points d’échanges multimodaux comme Porte Jeune et la Gare centrale, caractérisés par un traitement urbain plus marqué et contemporain.
Projet réalisé au sein d’atelier Villes et Paysages.

La requalification du quartier de la gare de Luxembourg est directement liée à l’arrivée du tramway et à la volonté des pouvoirs publics de faire de ce lieu un nouveau quartier vivant, commerçant, où il fait bon de s’y promener et de s’y retrouver. L’enjeu de mutation est de taille. Aujourd’hui très fortement marqué par la circulation des véhicules légers, des bus et par un commerce en turnover régulier, l’objectif est de redonner de la place au transport en commun, aux modes doux, piétons et cycles ; mais également de pérenniser les enseignes commerciales participant à la vie active et qualitative de la ville.
Une des principales problématiques est de permettre la desserte du quartier aux différents véhicules (entretien, livraison, bus, services divers, mais aussi aux riverains) tout en promouvant la qualité paysagère et urbaine des lieux. Avec une complication supplémentaire, celle de prendre en compte les réseaux existants ‘’lourds’’ non déplaçables ainsi que les futurs projetés. Ce n’est pas moins de sept rues et trois placettes de quartier sous forme de ‘’square’’ qui se voient requalifiées tant dans leur traitement paysager que dans leur statut.
Le quartier de la gare ainsi réaménagé est un nouveau lieu apaisé, dynamique et en interaction avec les projets connexes notamment celui de l’arrivée du tramway.