Formidable accélérateur du renouvellement urbain, le tramway mulhousien a pour premier objectif de faciliter la mobilité douce au sein de la ville. Il est vecteur d’embellissement paysager. Il redessine les espaces qu’il traverse et apporte un nouveau dynamisme dans la composition urbaine de Mulhouse, notamment en créant davantage d’espaces pour les piétons et cyclistes.
Le tramway suit deux axes, l’un d’est en ouest et l’autre du nord au sud. Le premier, la « ligne verte », s’appuie sur un contexte paysager dominant. Il renforce ce patrimoine « naturel » urbain avec une plateforme et ses abords enherbés et plus de mille arbres plantés.
L’axe nord sud relie les faubourgs, c’est la « ligne des archipels ». Elle symbolise la conurbation de l’ensemble des cités ouvrières et petites villes le long de cet axe. Inscrite dans un corridor plus serré, elle vient révéler le passé industriel de la ville, auquel les différentes émergences de l’aménagement font références : station, éclairage public, mobilier urbain. Le faisceau se fait plus discret, la plateforme en stabilisé est plus étroite et laisse place au dessin de la bordure comme un fil conducteur. Par petite touche, les espaces sont redessinés dans le même vocabulaire urbain des quartiers traversés. Des arbres en alignement en nombre soulignent fortement cet axe de déplacement.
Au croisement des lignes, de nouvelles centralités se créent. Ce sont les points d’échanges multimodaux comme Porte Jeune et la Gare centrale, caractérisés par un traitement urbain plus marqué et contemporain.
Projet réalisé au sein d’atelier Villes et Paysages.