D’une friche industrielle au cœur d’un quartier ANRU et la réhabilitation d’une halle est né la « Nef », nouvel équipement public majeur pour cultures actuelles, avec école de musique, studio d’enregistrement, salle de production et accueil d’artistes en résidences.
Attenant à cet équipement, le parc répond à un double enjeu : être à la fois le parvis de l’équipement et le nouveau poumon vert d’un quartier qui jusque-là en était dépourvu.
Il s’inscrit dans une topographie accidentée entrainant des ruptures entre les espaces. Le projet en fait un atout. Le jeu subtil de fragmentation du terrain en cascade tel des blocs se décrochant d’une paroi d’un glacier, permet de gérer la couture entre la partie haute et la partie basse du site. De là se décrochent des « îlots flottants » dans l’espace général. Ils supportent différents usages : des espaces scéniques, un amphithéâtre extérieur sur le parvis, un patio de détente ou encore des aires de jeux à destination des enfants au milieu d’une large pelouse.
Les limites de l’espace sont tout aussi intéressantes, le parc s’insère dans un écrin végétal constitué par les noues végétalisées périphériques. Elles allient autant le rôle hydraulique que l’insertion paysagère de la clôture.
Projet réalisé au sein d’Atelier Villes et Paysages